[Vertès, Hungarian-French costume designer.] Autograph Letter Signed ('Vertès') to 'Cher M. Ede', accompanying a Typed Signed Article on his oscar-winning collaboration with John Huston on the 1952 film 'Moulin Rouge'. Both documents in French.

Author: 
Vertès [Marcel Vertès] (1895-1961), Hungarian-French costume designer and illustrator, winner of two Academy Awards [John Huston (1906-1987), American film director; Eliot Elisofon; Oswald Morris]
Publication details: 
Letter dated 4 January 1954. No place. Typed account without date or place.
£450.00
SKU: 20947

Vertès won two Oscars for his work on John Huston's 1952 biography of Toulouse-Lautrec, 'Moulin Rouge': Best Art Direction (with Paul Sheriff) and Best Costume Design. The second of the present two items is an article Ede had invited Vertès to write on his role in the film; the first is the covering letter with which it was sent. ONE: Autograph Letter Signed to 'Cher M. Ede'. 4 January 1954. 2pp., 8vo. In good condition, lightly aged and worn. He is enclosing 'le petit texte', which he hopes will be to Ede's taste. He recommends contacting the film's production company, Romulus Films of Soho Square, should Ede wish to include photographs. Alternatively, he suggests using his design sketches: 'mes gouaches, à la Lefevre Gallery, ou j'avais mon exposition'. He makes suggestions regarding these alternatives, before asking to be informed 'si le texte vous plait'. TWO: Untitled typescript, signed at end 'Vertès', and with one minor autograph emendation. 4pp., 4to. On four numbered leaves, with punch holes in margin. In fair condition, aged and worn, with light-red staining at foot of first leaf. The start gives a good indication of the style of the piece: 'Vous me demandez, cher Monsieur Ede, de vous décrire comment et dans quelles circonstances s'est passée ma collaboration pour le film “Moulin Rouge”. Voyons . . . si je me souviens bien, c'était en janvier 1952 à New-York, par une journée toute blanche de neige; je m'apprêtais à descendre avec mon chien pour faire un tour au Central Park quand Londres m'appelât au téléphone. Le chien, impatient, me tirait vers la porte, il était plus fort que ma curiosité. J'ai donc demande a la bonne noire de demander ce que c'était. | - On demande si vous voudriez faire les decors et costumes pour un film. | - Non. | - Un film sur la vie de quelqu'un qui s'appelle Lautrec, continua-t-elle de me transmettre le message. | J'ai donné le chien à la bonne et j'ai dit au téléphone que c'est “Oui”.' He discusses his preparations for the work on the film in France, his affinity with the subject of the film, Toulouse-Lautrec. 'que j'ai toujours admiré et dont l'immense talent m'influençât à mes débuts', his arrival in England and introduction to others working on the film: 'il fallait prendre contact avec des costumiers et avec le personnel technique. Ainsi, j'ai fait connaissance avec M. Sheriff, l'architecte, qui devait réaliser en trois dimensions mes décors imaginés, le savant M. Elisofon, [American photographer Eliot Elisofon, the film's 'special colour consultant'] grand expert des couleurs, un des meilleurs sinon le meilleur photographe de couleurs chez Life Magazine, et de l'operateur M. Ossie Morris [cinematographer Oswald Morris] qui a traduit en langage de cinéma mes tableaux que j'avais peint si facilement avec de la gouache sur papier.' He discusses the realisation of his design for 'l'immense salle du Moulin Rouge reconstituée en vert pome pour donner ainsi les reflets verts des personnages sur les tableaux du peintre', and the hundreds of extras, 'tous habillés en costumes 1900'. Seeing Vertès sketching, the director John Huston, 'qui démarrât dans la vis comme peintre', exclaims: 'Je vous envie, Marcel, c'est tout de même plus beau que de faire des films . . .' He tells an anecdote of mistaking Huston's masseur for the film's producer, and concludes the article with another about mistaking the producer for a member of the crew.